Paul Arden

Des Enfants (Paul Lacomblez à Bruxelles)

Mercure de septembre 1896 pages 543-544

Rachilde commence cette critique par « pour terminer », parce que nous arrivons vers la fin de sa chronique du mois mais elle évoquera ensuite (brièvement il est vrai) deux autres romans : Larmes en Fleurs de Maurice des Ombiaux et Méditations sentimentales, d’Adolphe van Bever.

Pour terminer : Des Enfants, scènes, très exactement mises au point, de la vie intime de l’enfance. Cette jolie plaquette de luxe de Paul Arden est un petit théâtre blanc, aux décors purs, aux intentions précises, où l’on voit défiler des gamins du peuple à l’aurore d’une idylle, et ceux de bourgeois heureux jouant naïvement à la messe en robe de lin. D’aventure, les mots sont simples et vrais au lieu d’être cruellement fictifs. Et cela fait plaisir, simplement, comme chaque fois qu’on rencontre de la probité littéraire.

Vieilles-Amours (Éditions de La Plume)

Mercure de mars 1897 page 597

Un roman de parfum provincial, mais très délicat. Une vieille fille éprise qui croit tellement qu’elle aime et qu’on l’aime que le rêve d’une félicité non atteinte lui suffit. De jolis tableaux de mœurs de petite ville et un mot charmant, pour la fin, de la vieille fille voyant son ami épouser l’autre, la jeune : « Oh ! c’est de dépit ! ».