Maurice des Ombiaux
Larmes en Fleurs (au Coq rouge à Bruxelles)
Mercure de septembre 1896 pages 544
Rachilde, ici à la fin de sa chronique du mois de septembre (donc écrite à la fin de mois de juillet ou au début du mois d’août), expédie rapidement deux romans dans le même chapitre ; celui-ci et Méditations sentimentales, d’Adolphe van Bever.
Puis un bouquet de Larmes en fleurs et de Méditations sentimentales, par M.M. Maurice des Ombiaux et A. van Bever. Le premier chante, en termes poétiquement tristes, comme de légères fumées d’encens passant sur une couronne de frais jasmins, la petite sœur évanouie dans la jeune fille et la jeune fille évanouie dans la morte ; le second pleure, sur Desbordes-Valmore, tous les jolis sentiments tendres que les jeunes hommes épris de lettres aiment d’ordinaire à pleurer sur les femmes de génie, mais toujours… trop tard, hélas, pour les pauvres femmes de génie !