Henri Rainaldy
La Pâture (société libre d’édition des Gens de lettres)
Mercure de mars 1897 pages 596-597
La Pâture, d’Henry Rainaldy, nous est offerte en petites tranches de fruits amers (que de pessimistes !) fort adroitement [sept lettres manquantes]es. Une teinte d’anarchie les dore et le safran de l’ironie les poudre à plaisir. Ce pourrait être du naturalisme et c’est beaucoup mieux de l’observation. Trois histoires de régiment, Dans une Pension d’officiers, Au Camp, Les Mouches ont des Poux, y sont très faites malgré leur sobriété, leur apparente négligence de la conclusion. Don précieux à constater : un violent qui écrit bien et ne s’emballe pas à faux.