José Hennebicq

Paradis de cristal (Claesen, à Bruxelles)

Mercure de décembre 1898 page 752

Jolie petite plaquette bleue, œuvre de poète qui ne devrait pas se trouver jugée ici, malgré la prose de sa contexture. Affections pures comme le titre, fragiles comme lui ! Deux âmes cherchent l’absolu en haut, et puis des élégiaques paroles sur la mer, l’amour, la mort. « Le regard d’Orphée tue Eurydice. »

José Hennebicq (1870-1941), homme de lettres et avocat belge.

Kalliphaë (Humanité nouvelle)

Mercure d’août 1899, page 500

Conte antique où l’on voit la maîtresse morte revivre dans la beauté du marbre représentant Aphrodite, et Phidias, le sculpteur divin, renoncer, sur les conseils de Socrate, à aimer la beauté des femmes en leur corps périssable pour essayer d’immortaliser l’amour dans la beauté impérissable de l’art.

L’Amour Phénix (Humanité nouvelle)

Mercure de novembre 1900, page 493

Contes d’amour où le feu se rallume aux cendres et des femmes réelles meurent pour engendrer des filles de rêves. Une petite préface de Paul Adam où il est dit qu’il est plus question encore d’idées que de femmes.