José Hennebicq

Paradis de cristal (Claesen, à Bruxelles)

Mercure de décembre 1898 page 752

Jolie petite plaquette bleue, œuvre de poète qui ne devrait pas se trouver jugée ici, malgré la prose de sa contexture. Affections pures comme le titre, fragiles comme lui ! Deux âmes cherchent l’absolu en haut, et puis des élégiaques paroles sur la mer, l’amour, la mort. « Le regard d’Orphée tue Eurydice. »

Kalliphaë (Humanité nouvelle)

Mercure d’août 1899, page 500

Conte antique où l’on voit la maîtresse morte revivre dans la beauté du marbre représentant Aphrodite, et Phidias, le sculpteur divin, renoncer, sur les conseils de Socrate, à aimer la beauté des femmes en leur corps périssable pour essayer d’immortaliser l’amour dans la beauté impérissable de l’art.