Paul Georges
Mater Gloriosa (Société libre d’éditions des Gens de lettres)
Mercure de juin 1897 page 569
Rachilde a ramassé la critique de trois romans en un seul paragraphe de dix lignes, ce qui fait peu par roman une fois qu’ils ont été cités. Le choix a été fait ici de donner, pour chacun de ces trois romans le paragraphe entier. On pourra s’amuser à lire, dans le livre critique d’Han Ryner Le Massacre des amazones : études critiques sur deux cents bas-bleus contemporains, paru chez Chamuel à la fin de siècle, les critiques rassemblées, elles aussi, de deux livres parmi ces trois.
Trois romans de dames : Mater Gloriosa, de Paul Georges ; Un Vicaire Parisien, de Paul Junka ; La Baronne de Langis, de Jeanne France. Le meilleur est indiscutablement Mater Gloriosa, histoire d’un député, brave caractère d’homme faible très fort qui passe toujours à côté du bonheur et qui laisse sa mère le mener par le bout du nez. Le Vicaire Parisien est une étude qui porte à faux et donne l’impression d’un monde de sacristie complètement inconnu… c’est peut-être le vrai, après tout. La Baronne de Langis, réédition d’un ouvrage qui ne gagne pas à vieillir.
Encore des nouvelles (Société libre d’éditions)
Mercure d’octobre 1898 page 204
Sous ce modeste titre, une série d’histoires bien écrites, possibles et assez singulières pour plaire au lecteur sans parti pris. Il y a une drôle de Noce qui est très amusante mais point grotesque. Et puis le Saule, une chose arrivée dans mon pays, n’en déplaise à l’auteur qui a cru bien certainement l’inventer.
L’héritage du père (sans nom d'éditeur)
Mercure de janvier 1901, page 173
Jusqu’à quel point un premier époux peut-il apporter les germes d’une maladie aux enfants du second époux d’une femme? C’est une thèse intéressante que contient ce roman, mais comme il conclut à un mal de dents au lieu de conclure à une convulsion épileptiforme, il ne conclut pas du tout et on peut le recommencer.