Jeanne France
La Baronne de Langis (Société libre d’éditions des Gens de lettres)
Mercure de juin 1897 page 569
Jeanne France (Jeanne Bernard 1848-1924), Jeanne Gomien par mariage, a parfois utilisé le pseudonyme de G. de La Châtaigneraie.
Rachilde a ramassé la critique de trois romans en un seul paragraphe de dix lignes, ce qui fait peu par roman une fois qu’ils ont été cités. Le choix a été fait ici de donner, pour chacun de ces trois romans le paragraphe entier. On pourra s’amuser à lire, dans le livre critique d’Han Ryner Le Massacre des amazones : études critiques sur deux cents bas-bleus contemporains, paru chez Chamuel à la fin du siècle, les critiques rassemblées, elles aussi, de deux livres parmi ces trois.
Trois romans de dames : Mater Gloriosa, de Paul Georges ; Un Vicaire Parisien, de Paul Junka ; La Baronne de Langis, de Jeanne France. Le meilleur est indiscutablement Mater Gloriosa, histoire d’un député, brave caractère d’homme faible très fort qui passe toujours à côté du bonheur et qui laisse sa mère le mener par le bout du nez. Le Vicaire Parisien est une étude qui porte à faux et donne l’impression d’un monde de sacristie complètement inconnu… c’est peut-être le vrai, après tout. La Baronne de Langis, réédition d’un ouvrage qui ne gagne pas à vieillir.
Celles qui pleurent (Librairies Imprimeries réunies)
Mercure de septembre 1900, page 763
Des histoires dialoguées souvent poignantes ; à citer : L’Anniversaire d’une douce ironie et combien navrante.