Léon Barracand

Un grand amour (Lemerre)

Mercure d’août 1898, page 518

Le Mercure indique, fautivement, « Léon Barrucand » peut-être par confusion avec Victor Barrucand (1864-1934).
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Ceci pourrait bien être l’histoire d’une honnête femme, c’est-à-dire d’une femme qui n’aime qu’un homme dans sa vie… Après tout, c’est possible et cela serait peut-être s’aimer soi-même ou mieux : se respecter. Un type curieux de grand seigneur très peint au vif : le duc de Cressan. Roman bien écrit, et intéressant, quoique l’introduction du récitatif de l’amoureux fervent, le savant raisonnable, me semble en trop et ne pas finir. La volonté de demeurer correct ne nuit cependant point à l’intrigue. Il y a un crime et un aveu de crimes, vers les dernières pages, qui sont de fortes et bonnes pages.

Roberte (Armand Colin)

Mercure d’avril 1899, page 183

Une intéressante figure de jeune fille très femme, très séduisante qui résiste bravement à l’amour et finit par s’avouer vaincue. À noter une exclamation d’une bonne mère : « Trois millions !… Nous ne pourrons donc jamais vivre tranquille !… » Excellente morale !