Georges Virrès

En pleine terre (La Lutte)

Mercure de mars 1899 page 755

Honnêtes pages rurales qui ont la paix d’un beau soir après les foins.

La Bruyère ardente (Alfred Vromant)

Mercure de novembre 1900, pages 492-493

Plantureuses études de mœurs campinoises[1]. Deux villages sont rivaux et au milieu de leurs disputes tumultueuses, de leurs petites vengeances tantôt risibles tantôt macabres, ils écrasent un pauvre oiselet qui ne chantait que son amour et encore bien bas pour n’être entendu que de Dieu. La scène de la fanfare sifflée est très originale et toute la partie qui concerne l’éclosion spontanée de la passion de Manus pour Julie Derbat est d’une très forte psychologie mais qui ne sent pas le travail, encore moins le métier.

  1. La Campine est une région traversant la frontière nord de la Belgique et empiétant sur les Pays-Bas.