André Theuriet

Le Lys sauvage (Charpentier)

Mercure d’août 1898, page 518

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Poésie, poésie. Une pauvre petite bossue qui cherche Dieu dans l’amour… à moins qu’elle ne cherche l’amour dans le Dieu de ses rêves. Elle construit des chapelles, fait peur au clergé par sa charité et son zèle sacerdotal, et elle meurt, toujours sauvage, deux fois sainte. C’est académique, mais fort gracieux, et cela sent bon le village.

Dans les roses (Ollendorff)

Mercure de janvier 1899 page 170

Il n’est plus beaucoup André Theuriet, l’auteur, mais il représente noblement le : de l’Académie française qu’il porte en écharpe sur son nom. Dans les roses se développe l’idylle banale de deux tendres fiancés dont les familles sont tour à tour amies et ennemies. Le rosiériste décoré, Firmin Charmois, est un homme simple. Son adversaire politique, M. Touchebœuf, lui joue des tours qui sont simples et des femmes honnêtement malhonnêtes sont aussi peu compliquées que possible. Il n’y a de doubles que quelques roses et on les voit, hélas, mourir sous la grêle. Un bon livre moral et ne donnant aucun cauchemar. Il en faut. Ça repose et puis le titre est joli, on croit que ça sent bon.