René Schwaeblé
En présence▼ — Notre fin▼▼
En présence (Charles)
Mercure de juillet 1896 page 159
Livre qui gagnerait, je crois, à être écrit par Bourget. Un monsieur de lettres est en présence d’une fille de riche épicier juif. Elle n’arrive pas à savoir si elle l’aime, et lui non plus, quoiqu’il fasse toutes les simagrées usitées en pareils cas. Il y a malentendu de races. Lui n’est pas juif (mais il est homme de lettres, c’est souvent synonyme). Chose curieuse : les conversations, au courant de ce roman, sont rapportées en style télégraphique, sans indication de la personne qui parle, ce qui est très gênant pour le lecteur. Très bien, le chapitre où le monsieur de lettres va voir les filles et découvre que c’est toujours un peu la même chose ! (Et dans les romans, donc !)
Notre fin (Charles)
Mercure d’août 1899, page 499
Petit roman agréable sur les concessions à faire dans un mariage où l’amour, le grand amour ailé ne se trouve peut-être pas. Bien écrit.