Georges Ohnet
La Fille du député (Ollendorff)
Mercure de juillet 1896 page 159
Roman bien fait, tout étroit, où tous les personnages semblent mesurer leur geste à la hauteur d’une jolie édition Guillaume convenablement illustrée. Ils ne disent que l’essentiel de leurs actions, très ordinairement spirituelles, et agissent avec la rapidité simple de naïves et douces marionnettes pressées de rentrer dans leur boite. L’art de Georges Ohnet est un art spécial, mais qu’on ne s’y trompe pas, c’est un art !
Le Curé de Favières (Ollendorff)
Mercure de septembre 1897 page 523
Le nouveau roman de Georges Ohnet[1], Le Curé de Favières, paraît aujourd’hui chez Ollendorft. C’est un livre rempli de mouvement, qui met aux prises, dans un drame passionné et terrible, des personnages absolument modernes. Dans le Curé de Favières, Georges Ohnet, autant que dans le Maître de Forges, Serge Panine, le Docteur Rameau, l’Inutile Richesse, etc., développe ses inimitables qualités de conteur et nous empoigne, dès la première page, par un intérêt d’émotion qui grandit jusqu’à la fin.
Je pense qu’il est inutile d’ajouter le « fruit de ma lecture » à cette prière d’insérer qui donne avec exactitude et la banalité voulue tout ce que contient le dit roman.
Georges Ohnet (1848-1918), auteur de romans populaires et notamment du cycle Les Batailles de la vie composé de plus d’une trentaine de romans parus chez Ollendorff de 1881 à 1914.