Marie-Denise Marinot

Criminelle passion (Société libre d’éditions)

Mercure d’août 1900, page 491

Très marie, très denise, et combien marinot, ce petit roman est un bijou de poncivité. Pour ne pas faire de peine à une femme, je veux bien citer : « C’est trop, Dieu clément, c’est trop en entendre ! » Je suis persuadée que l’auteur se demandera ce que je reproche à cette phrase très correctement française. Mais, il s’agit d’un beau-père qui aime la fille de sa femme, et il y a d’intéressante tentative de viol.

Amour brésilien (Société libre d’éditions des Gens de lettres)

Mercure de novembre 1900, page 493

Au Brésil, l’auteur est plus à son aise pour nous parler la langue 1830 et s’exclamer avec les véhémences tropicales qui seraient, je crois, bien déplacées ailleurs. La mère est cruelle, le mari est jaloux, la femme plaintive et naïve, on s’entretue puis on se fait ermite. C’est très noir mais à la façon nègre, avec ingénuité.