René Maizeroy
Joujou (Ollendorff)
Mercure de mai 1897 page 373
L’histoire tendre et touchante d’un jeune paralytique sacrifié par la vie, comme il sied. Jolis, trop jolis supplices mondains. Les auteurs dits : à la mode ne savent pas du tout l’effet qu’ils peuvent produire sur un lecteur obligé de les lire à la file : c’est comme si on se promenait tout le temps dans des magasins pareils. C’est par leur faute en particulier mais en général… Le petit paralysé meurt d’avoir lu la lettre de sa bien chérie, écrivant qu’étant enceinte elle a peur d’avoir des êtres difformes. Cette scène est belle et, heureusement, pas modiste.
L’Otage (Offenfstadt)
Mercure de septembre 1900, pages 763-764
La couverture intérieure indique « Nouvelle inédite — Ornée de nombreuses illustrations obtenues par la photographie d’après nature ». 137 pages
Une petite femme frivole se laisse prendre au piège par le fameux rasta et, amenée en une ville d’eau, elle est plantée là par ce monsieur qui lui laisse la note à payer comme gage de sa tendresse. Mais tout s’arrange, car un vieux baron ingénu et riche épouse la jeune femme et solde la note. Il n’y a que chez René Maizeroy que ces choses bizarres peuvent se passer sans encombre… ni révolte de la part du lecteur. Photographies.