Max Lyan
Follement et toujours (société libre d’Éditions)
Mercure de janvier 1899 page 171
Max Lyan est le pseudonyme de Berthe Serres (1857-1933).
Quel étrange pays cette province où l’on s’appelle jeune rose, églantine, la pharisienne, Madame Reine et où les femmes vêtues de velours violet se font battre par des mendiantes ! Je sais bien que tout s’explique à la fin, mais cela déconcerte un peu. On imagine un jeune cerveau qui s’enfièvre lui-même à ce qu’il raconte. Il rêve tendrement et le paysage se met à resplendir de beaucoup trop de tendresse. D’ailleurs, ça n’est pas si désagréable.