Jeanne Landre
Cri-cri (Offenstadt frères)
Mercure d’octobre 1900, page 187
Ce roman est sous-titré « Roman passionnel ». Il est orné de « trente illustrations hors-texte » assez quelconques mais bien imprimées. Il est suivi de La Revenante.
Étude fraîche et pimpante d’une petite danseuse parisienne. De jolis détails, plus jolis que les gravures, et une mort un peu sinistre pour tant de charmes.
Les Pierres du chemin (Offenstadt)
Mercure de décembre 1900, page 796
Une femme de lettres qui, selon la coutume, écrit son histoire pas trop banale, quoique passant par beaucoup de bureaux de rédaction. Elle est aimée, seulement elle aime en… femme de lettre, c’est-à-dire sans le génie… de l’amour. Il faut qu’on la fasse heureuse et elle ignore l’art de le devenir par la force de son raisonnement. L’homme n’est jamais qu’un homme… ne lui demandons pas plus et s’il est un Dieu, tâchons de le rencontrer assez tard pour avoir eu le plaisir de le tromper… avant ! Suzanne Fougeray a du talent, beaucoup de talent, trop de talent. Est-ce qu’on ne pourrait pas, un jour, écrire l’histoire de celle qui n’en n’a pas, cela serait touchant au possible. Toutes ces déesses de carton adulées, encensées et payées sont si rares… et si toujours pareilles. Tirades spirituelles, en cours de route, sur le féminisme que l’on couvre de vérités ressemblant assez aux pierres du chemin, un peu dures !