Martial Hémon
L’Inutile vertu (Ollendorff)
Mercure de septembre 1898, page 814
Rachilde semble savoir de quoi (et surtout de qui) elle parle. Nous aussi.
Un magistrat intègre (paraît qu’il y en a encore !) élève sa fille le plus sévèrement possible, car il se souvient des égarements de la mère, mais la petite créature, terrorisée, va mourir dans les bras de cette mère indigne, plus indulgente et surtout plus naturelle. Les gens vertueux sont, en effet, une plaie pour leur famille[1]. Ce roman avec son aspect funèbre a l’air d’un salutaire épouvantail.
Le Marquis d’Hélianthe (Simonis Empis)
Mercure de septembre 1900, page 763
Un marquis de la vieille roche qui meurt sur son rocher tué par la vie moderne qui s’est déguisée en la personne de sa femme légitime, une jeune personne menant la vie à grandes guides, loin du cœur de son mari. Scènes entre bourgeois parvenus et gentilhomme pauvre qui ne sont pas sans intérêt.