Martial Hémon
L’Inutile vertu (Ollendorff)
Mercure de septembre 1898, page 814
Rachilde semble savoir de quoi (et surtout de qui) elle parle.
Un magistrat intègre (paraît qu’il y en a encore !) élève sa fille le plus sévèrement possible, car il se souvient des égarements de la mère, mais la petite créature, terrorisée, va mourir dans les bras de cette mère indigne, plus indulgente et surtout plus naturelle. Les gens vertueux sont, en effet, une plaie pour leur famille[1]. Ce roman avec son aspect funèbre a l’air d’un salutaire épouvantail.