André Gladès

Résistance (Perrin)

Mercure de septembre 1898, page 814

André Gladès est le pseudonyme de Nancy-Marie Vuille (1867-1906), romancière suisse.

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Ce livre est mieux l’histoire d’une jeune passive assez sotte qui cède, au contraire, à tout et au premier venu. Relevée, comme il convient toujours, par le célèbre amour maternel, elle fait des études médicales des plus brillantes et se consacre virilement à son doctorat. La première partie ne faisait nullement prévoir la seconde, on est un peu dérouté. La résistance consiste à ne pas vouloir épouser son séducteur parce qu’il a cessé de lui plaire, mais l’ennui c’est qu’elle en épouse un autre, ce qui est céder, je pense, une seconde fois.