Auguste Germain
Polichinelles▼ — En fête▼▼ — Les Étoilés▼▼▼
Polichinelles (Simonis Empis)
Mercure de juin 1898, page 832
Dialogues vifs et animés entre des gens du meilleur monde ; un récidiviste, des princes japonais, des acteuses, des époux sur leur divorce, des débutants et des vieux mendiants. Dans la deuxième partie du livre : pantins tristes, un petit chef-d’œuvre intitulé Services. On a invité une petite veuve pâle pour la faire manger dans le service que lui offrit son mari, jadis, le jour d’une fête, et les deux bons vivants qui ont commis ce crime lui assurent qu’elle mangera ses larmes sur cette porcelaine… tous les jours de fête, de leur fête à eux qui est celle de l’égoïsme. Mes meilleurs compliments à l’auteur.
En fête (Simonis Empis)
Mercure de janvier 1899 page 169
Historique des fêtards dans tous les mondes. Une jeune noceuse se laisse entraîner par un grec du meilleur club, et l’on va partir pour Cythère, quand on joue la dernière carte, laquelle est plus que biseautée. Descriptions des lieux de plaisirs un peu monotones… pour ceux qui les connaissent, tels : Moulin Rouge, cabarets montmartrois, bals publics, ménageries de foire et salons des plus « smart ». Roman amusant. Moralité : le mari reprend sa femme, et son flegme à la croire presque innocente est digne… des noces d’or, autres fêtes tardives de ces époux résignés.
Note : Ce roman a formé une comédie en cinq actes créée à L’Athénée en janvier 1901.
Les Étoilés (Simonis Empis)
Mercure de mai 1900, page 481
Noces dialoguées très genre vie parisienne. De ci de là, comme une véritable étoile un mot naïf ou tendre indique que les pires fêtards sont toujours des enfants.