Henry de Fleurigny
Les Sans-galette (Ollendorff)
Mercure d’août 1899, page 499
Henry de Fleurigny (Henri Micard, 1849-1916), romancier, poète et parolier.
Dialogues vifs et animés entre les gens qui n’ont pas le sou et ceux qui possèdent « le matelas », pour employer une jolie expression d’une chanteuse légère de ce concert… presque Européen ! Petite femme sans-culotte sur la couverture.
La Fêlure (Ollendorff)
Mercure de mars 1900, page 772
Un fou raconte, sous le pseudonyme de Nevrosus, son histoire pleine de vérités générales. Il est amoureux, passe en revue les différents genres de maîtresses que la vie peut nous fournir quand on a des rentes et arrive au cocuage définitif. La scène intéressante, mais peut-être pas à faire dans le monde, est celle de l’enlisement des coupables, l’amant et la femme, au fond d’une tourbière. Ensuite on interne le mari parce qu’on ne peut pas constater son crime (l’abîme ne rendant pas les morts !). Livre spirituel, sceptique, intéressant, un peu bien Musset pour l’époque.