Jean de Ferrières

Leur fille (Ollendorff)

Mercure de septembre 1898, page 813

Un ménage à trois détruit par un scrupule de leur fille qui désire une existence plus propre et qui n’a pas plus tôt chassé l’amant de sa mère qu’elle en prend un pour son propre compte. C’est naturel, simple et de bon goût mais, malgré les qualités du style, faut avoir la passion de l’adultère pour en saisir toutes les délicates nuances. Il y a un peintre qui garde le portrait de sa maîtresse dans le plus simple appareil au beau milieu de la maison du mari et leur fille le découvre. C’est d’une imprudence exagérée, comme littérature, au moins.