Samuel Cornut

Chair et Marbre (Perrin)

Mercure de décembre 1897 page 892

Un adultère moins banal que d’habitude et un roman bien écrit. Une femme se donne, un seul moment d’égarement, à un jeune sculpteur, une honnête brute de génie. Six ans après, le sculpteur retrouve la jeune femme veuve et toujours éprise. Mais elle est malade, fanée déjà ; il préfère épouser une plus jolie fille, sa nièce, car il a oublié, lui, le moment d’oubli de jadis. La malade, après une série de luttes poignantes, va retrouver son époux redevenu son seul juge et un peu son vrai dieu. La silhouette de ce mari trompé, ridicule, souffrant d’un impossible espoir d’art et de religion, mourant dans l’ombre où l’abandonne sa femme éprise de l’autre, est une belle chose, très finement rendue.

L’Inquiet (Perrin)

Mercure de janvier 1900, page 196

Histoire touchante de deux êtres de dévouement. Il est regrettable que l’on sorte de l’intimité de ces deux êtres, sur la fin, pour monter sur des barricades… d’étudiants, pas dramatiques au fond.