Prosper Castanier
L’Orgie Romaine (Charles)
Mercure d’août 1897, pages 342-343
Le livre s’ouvre sur cette phrase : « L’orgie romaine n’est pas une œuvre d’imagination pure. » C’est bien regrettable, car ce serait probablement plus vivant. La technicité du détail y est terriblement encombrante. En revanche, les dialogues se montrent un peu lâchés. Messaline, dit en s’adressant à des seigneurs de la cour de Claude : « Ne vous dérangez pas, mes petits ! » De fastueuses descriptions de palais et nomenclatures d’instruments à se polir les membres : strigiles et autres. C’est d’une propreté désespérante. Une orgie tirée au cordeau. C’est très bien.