Paul Bourget

Drames de famille (Plon)

Mercure de de juillet 1900, page 216

Des nouvelles sérieuses qui seraient ennuyeuses si on n’était pas pris tout de suite par une sorte de solidité de trame qui ne se trouve guère que dans l’œuvre du Maître en question. Moi j’aime ça comme le pot au feu, et c’est bien aujourd’hui le pot au feu français par excellence… un plat que l’Europe nous envie !

Un homme d’affaires (Plon)

Mercure de de février 1901, pages 490-491

Tragédie de famille. Peinture consciencieuse et sobre. Sans oublier la fine psychologie de rigueur, c’est encore du Bourget, d’aussi bon Bourget que possible et c’est ennuyeux. On se demande pourquoi puisque ça ne nous ennuyait pas jadis. C’est probablement parce que ce sont les imitateurs qui, ayant fait moins bien, nous en ont dégoûtés. Tendresses et Malines contient de jolies choses avec des écarts de tenue très convenables. Bourget est l’inventeur de la cocotte pour… pot au feu ! (La poule au pot appartenant, je crois, au nommé Henri IV.)