Émile Vedel

Lumières d’Orient (Ollendorff)

Mercure de janvier 1901, pages 173-174

Émile Vedel (1858-1937), officier de marine, était proche de Pierre Loti, qui a préfacé ce roman.

Adorné d’une préface de Loti, ce livre de contes est une galerie de tableaux très lumineux, beaucoup moins fatalistes mais aussi philosophiques, que les pages dans la manière du cher Maître. Il y a de jolies choses sur les fleurs, les parfums et les femmes. Il y a l’histoire des tahïtiennes, qui se donnaient pour quelques clous parce que le fer était inconnu dans leur île, et du navire qui menace ruines parce que l’équipage enlève toutes les ferrures qui se trouvent à bord.