Édouard Schuré
Le Double (Perrin)
Mercure de mai 1899, page 465
Ce n’est pas très occulte, mais très mondain. Ce peintre, qui se voit de temps en temps à cheval sur une chaise en face de lui, rencontre une femme fatale qui paraît elle-même le double d’une mauvaise conscience. Ils se joignent… convulsivement, s’aiment comme on se battrait, puis Ténèbra poignarde un portrait en Torero du peintre, et les deux vampires descendent aux enfers de l’oubli. L’artiste est délivré de son obsession. C’est à la fois trop clair et trop compliqué, mais les exagérations de langage de ce roman sont très amusantes.