Gabriel Sarrazin

Le Roi de la Mer (Perrin)

Mercure de de mai 1897 pages 373-374

Cela pourrait fournir un livret d’opéra. Ce n’est pas un roman, mais un poème en prose. Trop musique wagnérienne et inférieure, seulement à cause de la ressemblance. On monte des Cygnes noirs et on est vêtu de toile d’argent. Le héros est vierge, naturellement, il chante au milieu d’une tempête et on l’entend malgré le bruit des vagues. Écrit dans le style dit : soutenu, il y a des petites nécessités de détails qui choquent, et on ne sait jamais bien la date à laquelle se passe cette histoire de héros d’Irlande, plus proche du moyen âge que de 1813.