Jacques Saint-Cère
La Noce sentimentale (Ollendorff)
Mercure d’octobre 1897 page 238
Joli titre sur un livre spirituel, un brin attristé, malgré la blague, par endroit. Une très sûre notation des petites choses aiguës qui se hérissent perpétuellement sous nos mains caresseuses. Du vice, mais si bon garçon, si moral, si plus moral, si plus moral que toutes les tirades des moralistes !… Une rapidité surprenante dans le portrait. En trois notes un Monsieur se tient debout et c’est celui-là même que vous venez de rencontrer entre l’Opéra et le musée Grévin. Sa nouvelle courte intitulée : par Amitié est le joyau de l’écrin. Cependant, je dois avouer que je ne croyais pas le Jacques Saint-Cère des articles de fond du Figaro tellement jovial. Je lui pardonne… à cause des cinq ou six vraies larmes diamantant le volume ! Et puis, il a tant d’esprit pour les sertir. Un esprit d’or !