Léon Riotor

Agnès (Lemerre)

Mercure d’août 1900, page 490

Roman d’une femme mal mariée qui prend un amant et lui fait croire qu’elle est encore une… demoiselle. Il y a de la poésie là-dedans, un peu trop peut-être, car l’auteur tombe en des exagérations sentimentales qui mettent son œuvre en dehors de toute psychologie. Maintenant il y a un type de médecin philosophe poussant à l’adultère par esprit d’humanité qui est, ma foi, fort intéressant. Peut-être ne convient-il pas de faire lire Agnès… aux Agnès[1] !

  1. Rachilde — et les lecteurs de cette page — pense évidemment à l’Agnès de L’École des femmes, image, depuis Molière, de l’innocente dans la culture française.