Georges Rency
Madeleine (Balat)
Mercure de juillet 1898, page 232
Un jeune mari qui a l’audace et l’enfantillage d’écrire le journal de ses fredaines. Madeleine lit cela comme on boit un calice et elle finit par fuir l’inconstant après lui avoir beaucoup pardonné. On voit un peu trop se passer les choses du haut d’une fenêtre et c’est l’envers de l’avant-dernier livre des Rosny, mais c’est une œuvre d’une grande honnêteté artistique. C’est à la fois trop voulu et pas assez réel, seulement l’émotion dite d’art s’y trouve. Georges Rency est un consciencieux : il cherche du nouveau et éprouve le besoin de la phrase élégante, correcte toujours.