José-María de Pereda
Sotileza (Hachette)
Mercure d’août 1899, page 497
José María de Pereda (1833-1906), écrivain espagnol traditionnaliste. Ce roman autobiographique est paru en Espagne sous ce titre en 1885 et traduit en français par Jacques Porcher.
De délicieuses scènes d’enfant. Un esprit très particulier et le sens du comique dans la vie. Sotileza, dont le nom répond à fil de soie, ou fil à pécher, est une petite vagabonde de Santander qu’on élève et qui garde malgré les mauvais exemples une morgue espagnole très curieuse. Aime-t-elle André, le senor, ou Minergo, le voyou ? On ne sait, mais elle épouse Cleto, son cousin, parce qu’il… est de sa famille. Le type du père Pollinaire est tout à fait amusant.