Georges Montorgueil
Les Déshabillés au théâtre (Floury)
Mercure de juillet 1896 pages 160-161
Le résumé, très finement écrit, de ce que le bourgeois public tolère dans les théâtres subventionnés sous le rapport de l’obscénité et de la sottise. Cela va loin. Il serait curieux que le même auteur, avec le même esprit fin, nous donnât la nomenclature de ce que le même bourgeois public ne veut pas tolérer dans les très rares théâtres, non subventionnés hélas, où par exception s’égare le nu artistique. Qu’une simple fille de… gaîté se déshabille pour commettre des actes de fille… de gaîté, tous les pères de famille délirent, mais qu’Alfred Mortier, dans la Fille d’Artaban, sa permette d’exhiber un symbole en chemise, on siffle. Faudrait pourtant s’entendre !