Oscar Méténier

Andrée (Dentu)

Mercure de mars 1897

Sous un appétissant portrait de grecque… parisienne, les agissements de quelques grecs du tapis vert… Une intrigue savante, comme celle qu’aiment les assidus de la Porte-Saint-Martin[1], des catastrophes non prévues, des dénouements dramatiques et très… plumes au chapeau. Un bon roman de coin du feu lorsqu’on a résolu de tout oublier… même les tourmentes des diverses écoles de stylistes.

  1. Il s’agit évidemment du répertoire de ce théâtre.

Oscar Méténier (1859-1913), auteur dramatique et romancier. Fils d’un policier, et un temps policier lui-même, Oscar Méténier s’intéresse aux bas-fonds dont il fera le haut fond de sa littérature. Il a fait ses premières armes avec des récits “naturalistes” dans Le Chat noir, l’hebdomadaire de Rodolphe Salis qui a précédé le cabaret. Oscar Méténier commence par faire jouer ses pièces chez André Antoine mais rapidement celui-ci refuse leur noirceur et leur « naturalisme » au point qu’Oscar Méténier achète, au pied de la butte au début de 1897, un petit théâtre moribond au fond d’une impasse. Ce sera le Grand-Guignol, nom idéal pour représenter des pièces où l’on cogne sur les gendarmes. Mais très rapidement malade, Oscar Méténier devra céder son théâtre à Max Maurey l’année suivante.