Paule Gauthier
La Chute de Gabrielle (Flammarion)
Mercure septembre 1900, pages 762-763
Profitons-en pour rappeler que la fille de Rachilde et d’Alfred Vallette se prénommait Gabrielle.
Un adultère double : l’amant marié : la maîtresse mariée. De longues préparations oratoires pour en arriver à l’éternel dénouement. Et puis tout rentre dans l’ordre… il n’y a qu’un, ou deux, adultère de plus au monde des lettres. Le coupable (lequel !) est puni, meurt en duel et l’enfant adultérin meurt avant de naître. J’oublie de dire que sur la couverture il y a une jeune personne et qu’elle n’est pas nue.., c’est la seule note originale du livre. Mais encore une fois pourquoi relater, même en bon français, toujours cette vieille histoire-là, si ce n’est pas pour nous apprendre ou une vertu ou un vice nouveau ? Ces constatations de faits nous laissent un peu froids.