Amédée Delorme
Disgraciée (Société d’éditions littéraires)
Mercure d’avril 1899, page 183
Roman mondain d’une petite bossue, fleurette avortée d’un beau parterre, qui se dissimule tout le temps derrière les jupes d’une mère coquette. Je dis : mondain parce qu’il y a un duc d’AItigny qui est ruiné, mais le comte Ranvaux a toute l’étoffe d’un parvenu… déguisant ses épaules voûtées par l’atavisme. Scène romantique du suicide du duc et de sa maîtresse. La petite disgraciée qui représente la grâce de cette œuvre épouse, à la fin, le brave garçon de ses rêves. Péripéties très émouvantes de l’adultère puni et destinées à moraliser malgré quelques détails croustillants.