Victor Debay

L’Amie suprême (Havard)

Mercure de juin 1898, page 831

C’est la musique. Un roman d’une tenue savante, mais il y a des mesures… pour rien ! Une jeune femme chante d’abord l’amour, ensuite l’art. Il y a une figure d’artiste aveugle et méconnu, se mourant de l’abandon de son jeune guide, Falio, qui est assez belle, surtout discrètement indiquée dans le clair-obscur de sa passion. L’auteur semble avoir un souci de correction imitant les lignes trop convenues d’un décor wagnérien.