Arthur Daxhelet

Cœur en détresse (Havard)

Mercure de janvier 1898 page 229

À la recherche d’un absolu d’art ou d’amour, Jacques de Vesoule trouve la mort. Une mort un peu prétentieuse, dans une barque très wagnérienne, emplie de fleurs, où il se tue pour laisser des trésors à une femme, d’abord méconnue. Le meilleur de ce livre est le portrait d’un précepteur, Gervel, un tourmenté qui a tourmenté l’âme de son élève à propos de théories trop compliquées. Il n’a oublié qu’une chose, c’est de lui apprendre à aimer. Quand il revient pour essayer de le convertir à de nouvelles doctrines plus humaines, il est trop tard, et l’amour, dont Jacques de Vesoule n’a pu se servir comme antidote, l’empoisonne très artistiquement.