Daniel Coppieters
Les Empoisonneuses (Alfred Vromant)
Mercure de mai 1899, page 469
Ce sont des jeunes filles et des jeunes femmes d’apparences bien innocentes, mais décrites dans un style un peu farouche.au moins pour ce qu’elles font. Une de ces nouvelles, la meilleure, est Déclin, où la femme mûre et devenue philosophe va prendre dans le cimetière d’une journée d’automne toute la profondeur du regard, la tristesse du sourire qui sera sa dernière beauté, poison de feuilles et de fleurs en décomposition, essence mortellement enivrante.