Adrienne Cambry
Rêve de printemps (Plon)
Mercure d’avril 1900, page 203
Adrienne Cambry est le pseudonyme de Françoise Nicolas, épouse Léon Delphieu (1866-1939). Elle a obtenu le prix Montyon, (ce qui est rarement bon signe) pour son Rêve de printemps. L’Académie française écrit à ce propos : « Le Rêve de printemps de Mme Adrienne Cambry est une très simple histoire à l’ancienne mode, comme l’avait souhaitée M. de Montyon, un petit journal de pensionnaire sans malice, qui, après s’être laissée éblouir par un beau garçon qui se moque d’elle, revient à temps, un peu confuse et blessée, à l’honnête homme qui manque de prestige, mais qui l’aime sincèrement et qu’elle finira par aimer. »
Qu’est-ce qu’on disait ?
On peut aussi noter qu’Adrienne Cambry a écrit, en 1921 : La correspondance — L’art d’écrire une lettre suivant l’âge, la situation sociale, les circonstances, dans la collection « Les petits manuels du foyer » d’Armand Colin.
Journal d’une jeune fille qui s’éprend d’un homme avec innocence et le Monsieur lui tourne le dos avec insouciance. Roman sentimental, touchant, parce qu’il est peut-être écrit par une vraie jeune fille sans expérience ni de la vie ni de la littérature.