Jean Berleux

Un Cœur d’honnête femme (Ollendorff)

Mercure de juillet 1899, pages 185-186

Jean Berleux est le pseudonyme de Maurice Quentin-Bauchart (1857-1910), avocat, homme politique, conseiller municipal de Paris.

Une petite provinciale, pour fuir les entreprises d’un Don Juan de trottoir, tombe dans les bras d’un Monsieur oisif qui regarde les devantures du boulevard. Hum ! les provinciales, même honnêtes, ne sont pas si tellement rouées ! Le roman finit mal. Après quelques hésitations, la jeune femme crache son âme avec tout le sang de son cœur, et le jeune homme en épouse une autre. Ce genre d’honnêteté, même en province, s’appelle un anévrisme.