Émile Bergerat
Le Cruel Vatenguerre (Ollendorff)
Mercure de septembre 1898, page 815
Ce roman a été annoncé pour parution en feuilleton dans le quotidien Le Journal du quinze septembre 1897 et est paru à partir du huit octobre et a même fait l’objet de l’affiche reproduite ci-dessous :
La publication commencée le huit octobre s’est interrompue après le 22 et a été remplacé par Paris, d’Émile Zola à partir du 23. La publication de Paris avait été annoncée dans Le Journal dès le deux octobre pour paraître le trente, puis le onze octobre pour paraître le vingt et enfin le douze octobre pour paraître “irrévocablement” le 23.
Affiche promotionnelle (à gauche) et annonce parue sur deux colonnes de une du quotidien Le Journal (à droite) dans ses numéros des deux et trois octobre 1897
Commencée par un grand journal, cette publication des mémoires d’un grand homme, genre Rabelais, fut suspendue pour cause d’embêtement général[1]. En effet, il n’y avait pas, là-dedans, les habituelles porcheries que guettent les lecteurs du rez-de-chaussée des quotidiens. C’est pourtant plein de jolies choses simples, d’une ironie trop simple, mais, saine et très appréciable. Ce n’est pas méchant, c’est parfois très drôle. Expurgé de quelques mots, d’ailleurs inutiles, on pourrait en tirer un ouvrage destiné aux bibliothèques scolaires et tel il apparaîtrait bien meilleur aux grandes personnes.