Belz de Villas
L’Œillet rouge (Victor Havard)
Mercure d’octobre 1899, page 221
Souvenirs du boulangisme. On nous fait revoir l’élégant sous-lieutenant, fleuri de rouge, même en bourgeois, qui était le brave général Boulanger, sa maîtresse dévouée, la très belle Bonnemain, si douce, ayant pris à sa charge ce rebelle valet de la France et lui servant la double solde de son amour et de son argent comme, je pense, que la France elle-même (elle aime tant les militaires, la France !) lui aurait servi la double boucle. Qui aime bien châtie bien !… On voit défiler nos députés querelleurs d’alors et… encore d’aujourd’hui, et puis au cinquième acte on se tue… mais qui est ce qui a rendu l’argent à la duchesse ? Cela m’a tout l’air d’être ce bon Monsieur Belz de Villas avec la dédicace de son livre !…