Jean Ajalbert

Celles qui passent (Ollendorff)

Mercure d’octobre 1898, pages 203-204

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De très charmants tableaux peints de souvenirs, mais avec tout l’art de la limite. Jean Ajalbert s’est défait, dans ce livre, j’allais dire : cet album, de son ton un peu froid de réaliste, jadis ardent admirateur de Zola. Il est plus lui, plus fantaisiste et avec on ne sait quel ton de tendresse jusqu’ici ignoré. (Le bonheur ferait-il des miracles en art ?) Cet Ajalbert-là est le bon parce que c’est enfin l’original. Le Château-là-Haut est une excellente page et bien dure, malgré certaines grâces. Et puis l’hôtel le Hir nous rappelle des choses de : En Amour, un livre très remarquable, mais je garde ma préférence pour la Carmarosta que, par coquetterie, on a placée en vedette dans Celles qui passent.